Champdamoy, où tournait un moulin, est un lieu incontournable de Quincey. On accède à ce bistrot-jardin par la route de Colombe ou par le Chemin Vert. Le village est le lieu d’inspiration du peintre Jean-Adolphe Dagnan-Bouveret, élève de Jean-Léon Gérôme. Ses œuvres sont au musée de Vesoul, à Moscou et à New-York.
Superficie
1263ha
Nombre d'habitants
14600
Nom des habitants
Quincéens
Nom du Maire
Bruno BIDOYEN
Un peu d'histoire
Quincey dépendait de la justice de la Vicomté de Vesoul appartenant au comte de Bourgogne.
A la mort de la Comtesse Alix, son fils Jean de Bourgogne hérita de Quincey qu’il incorpora à son fief de Montaigu. Dans les accords qu’il passa en 1293 avec son frère, le comte Othon IV, il fut convenu qu’il lui rendrait Quincey.
Une famille portant le nom de Quincey en posséda la seigneurie pendant 4 siècles : Hugues de Quincey, chevalier, vivait en 1245 ; sa branche s’éteignit avec Georges de Quincey vers 1609.
En 1613, Etienne de Mesmay acquit de François de Grammont un domaine de fief à Quincey, mouvant de la seigneurie de Montaigu. Jean Antoine de Mesmay y acquit en 1696 une maison seigneuriale appartenant à Elisabeth de Sonnet, veuve de François de Jouffroy. En 1697, un accord de partage de la seigneurie de Montaigu dont il était coseigneur, qu’il conclut avec Marie Charlotte d’Andlaw, veuve de J.B. Racle de la Roche, lui reconnut la partie sud de cette seigneurie avec Dampvalley, Villers-le-Sec et Quincey.
Jean Antoine de Mesmay, conseiller au Parlement de Besançon, fut le dernier seigneur du lieu. A l’emplacement du domaine, détruit par les flammes en juillet 1789, se trouvent aujourd’hui la place de la Fontaine et la mairie (ancien groupe scolaire).
A découvrir
La commune est parcourue par la Colombine qui a creusé une pittoresque vallée.
Parmi les curiosités naturelles, la résurgence de la Font de Champdamoy et sa station de pompage qui alimente Vesoul et 7 autres communes en eau potable et le gouffre du Frais Puits.
Le Chemin Vert, ancienne ligne ferroviaire reliant Vesoul à Besançon devenue une piste pour piétons et cyclistes, traverse la commune.
Le peintre Jean-Adolphe Pascal DAGNAN BOUVERET est né à Paris le 7 janvier 1852 et fut élevé par son grand-père Gabriel Bouveret, dont il ajoutera le nom au sien par reconnaissance. Il entre à l’école des Beaux Arts où il fréquente les ateliers de Cabanel et de Jean-Léon Gérôme et où il fait la connaissance d’un haut-saônois, dont il épouse la cousine à Corre. C’est de son mariage que naît son attachement à notre département. En 1896, il achète aux consorts de Belenet, la demeure qu’il loue depuis quelques années à Quincey, rue de la Craie. Il décédera dans cette maison le 3 juillet 1929.